Face à un contexte économique compliqué, les récentes baisses des taux, les nombreuses restrictions d’accès aux fonds en euros et la baisse de rémunération des placements classiques, le Private Equity attire de plus en plus les épargnants. Le Private Equity ou Capital-Investissement est un mode de financement implanté en France depuis les années 70. Il s’agit d’une opération par laquelle un investisseur prête de l’argent ou achète des titres de sociétés non cotées en Bourse. Les sociétés ciblées étant à la recherche de nouveaux fonds propres. Cela recouvre une grande diversité d’investissement avec des niveaux de rendement et de risque très variables. Ce financement permet de soutenir des entreprises à différents stades de développement en vue de créer de la valeur. Le fonds les accompagne dans leur construction afin de profiter du développement pour ensuite revendre les titres pour réaliser une plus-value.
Le financement direct, une alternative à la complexité et au coût élevé d’une cotation en Bourse, est de plus en plus privilégié par les sociétés. Les épargnants peuvent alors souscrire à une augmentation de capital en achetant des actions nouvelles émises par la société, ou directement par l’intermédiaire des fonds d’investissement.
Investir dans une entreprise non cotée permet de profiter de plusieurs avantages. Ces dernières sont moins sensibles à la volatilité des marchés, et permettent de diversifier votre portefeuille d’investissement.
De plus, le gouvernement souhaite orienter l’épargne des français vers l’économie productive, et les PME non cotées en Bourse. Dans ce sens, plusieurs mesures incitatives ont été mises en place. Ces dispositions permettent de bénéficier d’avantages fiscaux « à l’entrée » avec une réduction immédiate de ses impôts, mais également « à la sortie » avec une exonération d’impôt sur les plus-values (sauf prélèvements sociaux).
Le « non-coté » séduit les investisseurs. Avec une performance souvent largement supérieure à l’ensemble des classes d’actifs, et les mesures fiscales mises en place par le gouvernement les capitaux collectés par les FIP et FCPI s’envolent de 68 %, entre 2012 et 2017, pour dépasser 1 084 millions d’euros en 2017.
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